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Objectif
Pour rester en bonne santé, l'homme doit trouver via son alimentation un apport minimum en acides gras de la famille oméga-3 (la famille d'acides gras ayant leur première double liaison en position n-3, pour les chimistes). La source principale est l'acide alpha linolénique (ALA, pour Alpha Linolenic Acid en anglais) un acide gras à 18 carbones ayant 3 doubles liaisons. Mais ce que l'homme utilise, après transformation plus ou moins efficace à partir de l'ALA, ce sont les acides gras à longue chaîne (ayant plus de 20 atomes de carbones) de la même famille oméga 3, en particulier l'acide eicosapentanoïque 20:5 n-3 (EPA) et l'acide docosahexanoïque 22:6 n-3 (DHA). La synthèse de ces acides gras à partir de l'ALA s'avère parfois insuffisante, aussi un apport alimentaire est-il de plus en plus souvent considéré comme utile pour l'homme. Comme nous allons le voir dans cet article, la viande du lapin est susceptible d'apporter ces acides gras de type oméga 3 en quantités conséquentes, et de couvrir une partie importante les besoins quotidiens de l'homme, à condition que le lapin ait reçu une alimentation adaptée.
Conclusion
En conclusion de cette rapide synthèse sur la relation entre la composition de l'aliment et la teneur en acides gras oméga-3 de la viande de lapin, nous pouvons retenir la très grande malléabilité de la composition des graisses du lapin. Ceci est la conséquence d'un faible lipogenèse endogène chez cet animal qui fixe donc de préférences les acides gras qui sont fournis par son alimentation. S'il n'y a qu'un chiffre à retenir c'est la pente de l'accroissement de la teneur en acide alpha linolénique dans la viande en réponse à l'accroissement de cet acide dans l'alimentation : +1% d'ALA dans l'aliment entraîne la présence de +1,3% d'ALA dans la viande de lapin.
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Participants : Désialis, INRA
Introduction
La quasi-totalité des aliments destinés au lapin commercialisés en France renferme de la luzerne déshydratée (débouché annuel : 200 000 tonnes).
Avec un taux moyen d'incorporationde de 30%, la luzerne représente environ 113 de l'apport d'énergie et de protéines, ainsi que les 2/3 des constituants pariétaux de la ration. En dépit de l'importance majeure de cette matière première dans l'alimentation du lapin, des divergences considérables existent entre les teneurs en énergie digestible figurant dans les tables de valeur alimentaire même pour des luzernes de composition voisine. Ainsi, les valeurs proposées oscillent entre 1500 et 2900 kcal/kg MS (NRC, 1977; PROTECTOR, 1980; DE BLAS, 1984; CHEEKE, 1987; INRA, 1989; MAERTENS et al., 1990).
Cela s'explique en premier lieu par l'insuffisance des connaissances relatives aux facteurs intrinsèques de variation de la valeur nutritive de cette source alimentaire (caractéristiques analytiques, rang de coupe, stade végétatif, technologie de préparation ... ), depuis les premiers travaux de BETTINI & PROTO (1962) conduits sur ce thème. Ces divergences trouvent aussi probablement leur origine dans les difficultés méthodologiques liées aux mesures de digestibilité elles-mêmes : problèmes d'estimation de la valeur nutritive d'une matière première au sein de régimes complexes (VILLA!vliDE et al., 1991; PEREZ, 1995), accentués par l'hétérogénéité des techniques de collecte mises en oeuvre dans les différents laboratoires (PEREZ et al., 1994; PEREZ et al., 1995) justifiant les efforts consentis actuellement au niveau européen pour standardiser les procédures (EGRAN, 1995). Cette étude a pour objectif de préciser les variations de la valeur nutritive des luzernes déshydratées pour le lapin à partir d'un ensemble de lots d'origine contrôlée (rang de coupe, technologie de séchage) et différant largement par leurs caractéristiques analytiques. Les aspects méthodologiques, notamment l'influence du taux d'incorporation de la luzerne sur sa valeur alimentaire, sont traités dans une autre publication (PEREZ, 1995).
Conclusion
Les résultats obtenus dans cette étude à partir d'un ensemble de 12 lots d'origine contrôlée montrent que la valeur énergétique des luzernes déshydratées est en relation étroite avec leurs teneurs en cellulose brute. Nous proposons ainsi un moyen simple de prévision de la teneur en énergie digestible de la luzerne pour le lapin sur la base d'une correction de 47 kcal par point supplémentaire de cellulose Weende dans la matière sèche.
Pour voir le rapport d'essai cliquez ici.
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Participants : Désialis, INRA - S.R.C. TOULOUSE
Objectif
Etudier l’influence du taux d’incorporation de Lapiluz dans l’aliment lapin sur la composition en acides gras de la viande de lapin.
Conclusion
La quantification du C18:3 présent dans les aliments a permis d’établir une relation linéaire entre les quantités ingérées et celles déposées dans la viande de lapin. Il apparaît que la consommation de 100 g de cuisse de lapin ayant reçu l’aliment avec 40% de Lapiluz permet d’approcher la couverture de 15% des Apports Nutritionnels Conseillés (ANC). Avec un ratio c18:2/C18:3 inférieur à 5, la viande de lapin avec ce même type de ration participe au rééquilibrage des apports lipidiques de l’alimentation humaine.
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Participants : Désialis, I.N.R.A.
Objectif
Comparer l’efficacité de l’apport de fibres sous forme paille ou luzernes déshydratées combinées dans des rations pour chèvres laitières.
Conclusion
L’incorporation de luzerne déshydratée améliore la qualité hygiénique des rations du fait d’une ingestion plus importante de fibres. Cet effet est accentué par la forme de présentation de luzerne (en brins longs : Rumiluz). En plus de limiter les risques d’accidents métaboliques, l’incorporation de luzerne déshydratée tend à faire augmenter le TB.
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Participants : Désialis, Université Bristol - I. Richardson
Objectif
Déterminer l’effet de l’introduction d’Extraluz dans la ration de bovins en finition sur la qualité de la matière grasse de la viande.
Conclusion
L’ajout d’Extraluz dans la ration d’animaux en finition permet d’augmenter la valeur hygiénique des viandes en augmentant la teneur en acides gras oméga 3 et en réduisant le rapport oméga 6/ oméga 3. Jusqu’à 10% d’incorporation dans la ration, la réponse est linéaire, mais reste plus limitée qu’en production laitière.
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